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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présente au Mali depuis 1998.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’aide au retour volontaire se poursuit de l’Afrique du Nord jusqu’à l’Afrique de l’Ouest
Bamako - Aider les migrants à retourner dans leurs pays d’origine nécessite parfois de la créativité et la coopération de plusieurs Etats membres de l’OIM. Ce mois-ci, le Mali est intervenu pour proposer son territoire comme lieu de transit pour les migrants d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale qui retournent vers huit pays d’origine après avoir été bloqués en Algérie.
La semaine dernière (13/11), l’Organisation internationale pour les migrations a aidé 108 migrants bloqués à rentrer volontaire d’Alger, la capitale algérienne, vers leurs pays d’origine. Trente de ces passagers avaient migré depuis le Mali même. Les 78 autres - dont 24 femmes - sont retournés dans huit pays différents : la Guinée, le Nigéria, le Ghana, le Sénégal, la Côte-d’Ivoire, le Bénin, le Cameroun et la République démocratique du Congo.
A bord de ce second vol affrété depuis l’Algérie, les passagers ont été sélectionnés pour leur vulnérabilité ou leurs circonstances particulières - par exemple, beaucoup étaient des femmes, dont des femmes célibataires, et des enfants. Florence Kim, porte-parole de l’OIM, a expliqué que la possibilité de passer par le Mali évitait à de plus petits groupes de migrants originaires de pays comme le Bénin de rester bloqués en Algérie et que cela permettra d’organiser leur retour par avion ou par voie terrestre directement vers leurs pays.
« Il est essentiel de garantir la sécurité des migrants qui souhaitent rentrer chez eux. Les 78 migrants non-maliens sont passés par le Mali pour éviter de rester bloqués en Algérie trop longtemps », a expliqué Pascal Reyntjens, chef de mission de l’OIM au Mali. « Un mécanisme efficace de transit et d’accueil aide également à assurer une identification approfondie des migrants, notamment la confirmation de leurs vulnérabilités. »
Avant de partir, l’équipe de protection de l’OIM a évalué les passagers pour s’assurer de leur retour sûr et durable. A leur arrivée à Bamako, la capitale du Mali, les migrants non-maliens ont été accompagnés par le personnel de l’OIM au Mali jusqu’à leurs pays d’origine respectifs, par voie terrestre et/ou aérienne, où ils ont reçu une aide à leur arrivée.
Quel que soit le pays de retour, tous les migrants de retour recevront une aide immédiate à l’arrivée, notamment de la nourriture, de l’argent de poche et un moyen de transport vers leurs communautés d’origine finales. Une aide à la réintégration en nature sera également disponible pour démarrer une nouvelle vie chez eux.
Le vol charter a été rendu possible grâce à la coopération et au soutien du gouvernement algérien, du gouvernement malien, en partenariat avec Air Algérie, et avec la contribution du Ministère italien des affaires étrangères et de la coopération internationale. Tous les gouvernements d’origine ont fourni des documents de voyage à leurs ressortissants.
Ce mouvement s’inscrit dans l’Objectif 3 du Cadre mondial de gouvernance des migrants (MiGOF) : « la migration doit toujours avoir lieu de manière sûre, ordonnée et digne. » Il est aussi conforme à la cible 10.7 des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies : ‘Faciliter la migration et la mobilité de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable, notamment par la mise en œuvre de politiques de migration planifiées et bien gérées’ et à la cible 17.17 : Encourager et promouvoir les partenariats publics, les partenariats public-privé et les partenariats avec la société civile, en faisant fond sur l’expérience acquise et les stratégies de financement appliquées en la matière’. |
Pour plus d’informations, veuillez contacter Florence Kim, Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale : Tel. +221786206213, email : fkim@iom.int