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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présente au Mali depuis 1998.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les violences intercommunautaires entrainent une augmentation du nombre de personnes déplacées internes au Mali
Bamako - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Mali, à travers son outil de la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM), a constaté une augmentation de 8,2 pour cent du nombre de personnes déplacées internes (PDIs) dans ses différents points d’observation stratégiques (« les points de suivi des flux ») entre le mois de juillet et d’octobre 2020.
Selon le dernier Rapport de la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM), le nombre de PDIs est en effet passé de 287 496 personnes en juillet à 311 193 en octobre 2020, soit une augmentation de 23 697 individus. Les 311 193 personnes déplacées internes sont constituées de 57 810 ménages, de 170 687 femmes et de 140 506 hommes.
Les régions de Mopti (131 150 PDIs), Gao (63 315 PDIs), Tombouctou (43 180 PDIs), Ségou (35 336 PDIs), Ménaka (21 144 PDIs), Sikasso (5 937 PDIs), Bamako (4 102 PDIs), Koulikoro (3 553 PDIs), et Kayes (2 586 PDIs), abritent le plus grand nombre de PDIs. Cette augmentation s’explique par l’aggravation des conditions sécuritaires dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Ménaka au cours des derniers mois, engendrant de plus en plus de déplacements. Cette augmentation est également attribuée aux incidents répétitifs dans ces régions entre 2018 et 2020.
À partir de 2018, un nouveau cycle de violence a aggravé la situation et provoque des déplacements forcés. Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2020, plusieurs attaques perpétrées par les groupes armés contre les populations civiles dans le Nord et dans le Centre du pays ont été signalées. Dans le centre, des violences intercommunautaires et des affrontements entre éleveurs et agriculteurs ont également été signalés. Le caractère violent des conflits a provoqué d’importants déplacements de populations tant à l’intérieur du territoire malien que vers les pays limitrophes.
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Pour plus d'informations, veuillez contacter Valérie Tamine, OIM Mali, Tél : +223 92 40 49 21, Email : vtamine@iom.int