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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présente au Mali depuis 1998.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM demande un accès aux Maliens déplacés par le conflit et lance un appel de fonds
L’OIM lance un appel urgent de 3,5 millions de dollars en vue de fournir une aide vitale d’urgence aux Maliens déplacés qui ont fui les affrontements et l’insécurité au nord du pays pour se réfugier à Bamako, la capitale, à Mopti, ville portuaire du nord et à Kayes, à l’ouest du pays. L’OIM uvre également avec les partenaires locaux, notamment avec la Croix-Rouge malienne, l’Association des municipalités du Mali (AMM) et la Protection civile malienne, pour pouvoir accéder aux populations déplacées qui restent prisonnières des zones de conflit au nord du pays sans aide adéquate. L’aide humanitaire, notamment la fourniture d’abris et d’articles non alimentaires, permet en outre de porter assistance aux groupes vulnérables de déplacés internes qui se sont regroupés dans les régions de Gao, Kidal et Tombouctou, au nord du pays. Ce financement est également nécessaire pour fournir une aide au développement de moyens d’existence aux communautés d’accueil touchées par le conflit et par la sécheresse, qui ne peuvent plus assumer les dizaines de milliers de déplacés vulnérables qui arrivent dans leurs villes et villages.
Aider les Maliens déplacées par les combats La crise alimentaire au Mali touche aujourd’hui quelque 3,5 millions de personnes, dont 1,84 million souffrent d’insécurité alimentaire grave. Les estimations actuelles indiquent que non moins de 147 000 personnes ont été contraintes à quitter leur lieu d’origine en raison du conflit, dont 45 000 ont trouvé refuge au sud du pays. Environ 97% des déplacés internes vivent dans des familles d’accueil au sein de communautés d’accueil. Sur ce pourcentage, quelque 67% dépendent entièrement des familles d’accueil pour se nourrir. « Les familles vulnérables déplacées, vivant dans des communautés d’accueil touchées par la sécheresse, épuisent les ressources déjà très limitées », déclare Lily Sanya, responsable du Bureau de l’OIM au Mali. « Nous avons besoin de manière urgente de financement pour distribuer de l’aide d’urgence aux déplacés internes vulnérables et soutenir les communautés d’accueil afin de les aider à faire face aux pressions supplémentaires résultant de ces récents déplacements », ajoute-t-elle. Les signalements d’actes de violence sexuelle et d’enlèvement d’enfants pour en faire des soldats contribuent à l’exode actuel des populations du nord vers les régions frontalières. Le nouveau financement permettra à l’OIM de mettre en uvre une matrice globale des déplacements pour contrôler les mouvements au Mali et ainsi aider la communauté humanitaire à évaluer les besoins et cibler l’aide de manière plus efficace. Il permettra aussi à l’OIM et à ses partenaires de reloger les personnes à risque vers des lieux plus sûrs, d’identifier les victimes de traite ou les personnes exposées au risque de traite, notamment les mineurs non accompagnés, de leur fournir une aide psychosociale et de les orienter vers des services de santé. « La détérioration des conditions de sécurité au nord et la progression de la criminalité perturbent l’accès aux itinéraires commerciaux qui permettent habituellement de transporter des marchandises, ce qui signifie que la plupart des familles déplacées ne peuvent plus se procurer des aliments de base tels que le millet, le sorgho, le riz et le maïs », explique Lily Sanya. « Nous devons agir maintenant pour appliquer ces mesures avant la saison des pluies qui compliquera davantage la distribution d’aide vitale », ajoute-t-elle. L’OIM craint en outre que le manque d’aide actuel au Mali pousse d’autres déplacés internes à migrer vers les pays voisins, notamment la Mauritanie, le Burkina Faso et le Niger, qui ont déjà du mal à faire face à leur propre insécurité alimentaire et à l’arrivée de plus de 160 000 réfugiés maliens. Cette crise est également exacerbée par le retour de dizaines de milliers de travailleurs migrants de Libye au Mali et dans les pays voisins depuis l’année dernière. Pour plus d’informations, veuillez contacter Lily Sanya OIM Bamako Tel: +223 71 57 27 61 Email: lsanya@iom.int ou Michel Kamaté Tel: +223 76 16 80 78 Email: mkamate@iom.int