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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présente au Mali depuis 1998.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM facilite le Retour Volontaire de 84 Migrants de l'Algérie au Mali, au milieu de la Crise Sanitaire du COVID-19
Bamako - Cette semaine (14/07), l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé un Vol Spécifique de Retour Volontaire (VSRV) d'Alger à Bamako, transportant 84 ressortissants maliens (73 hommes, 7 femmes, 2 garçons, 2 filles).
Le retour volontaire a été possible grâce à l'accord des autorités algériennes et maliennes de lever temporairement les restrictions de voyage et de permettre à l'OIM de faciliter le retour volontaire en toute sécurité des migrants bloqués.
Les migrants se sont adressés à l’OIM et à l'ambassade du Mali depuis l’éclatement de la pandémie de COVID-19 avec la demande de rentrer chez eux pour retrouver leurs familles, car les possibilités d'emploi sont devenues rares et la nécessité de soutien pour des besoins primaires est de plus en plus aigu. L’opération de retour volontaire a ainsi contribué à protéger les migrants des conditions difficiles pendant la pandémie du COVID-19.
Les migrants résidant à l'extérieur d'Alger ont reçu une aide au transport intérieur et ont été hébergés dans des centre de transit temporaire gérées par l’OIM (DARV), une structure gouvernementale mise à la disposition de l'OIM pour accueillir les migrants en attente de retour dans leur pays d'origine. Le mouvement intérieur était étroitement coordonné et soutenu par les autorités algériennes compétentes.
Le personnel de l'OIM en Algérie a mis en œuvre des mesures de prévention spécifiques au COVID-19, ces dernières compatibles avec les normes internationales, nationales et de l’OIM, qui comprenaient la vérification de toutes les conditions de santé avant et pendant le voyage ainsi que la distribution des trousses de COVID-19 et des sessions à sensibilisation et la prévention contre le COVID-19.
"Le virus m’a bloquée ici en Algérie et a beaucoup retardé mon retour au Mali depuis cette crise. Je ne faisais et qu’attendre et espérer que les chose se remette en ordre pour que je puisse rentrer au Mali avec mes enfants." - Migrante Malienne.
À leur arrivée à Bamako, les migrants seront soumis au protocole national de prévention, y compris une quarantaine obligatoire de 14 jours. Après la mise en quarantaine et avoir passer les tests pour Covid-19, ils pourront retourner dans leurs communautés. L'OIM Mali les soutiendra avec une aide à la réintégration en nature à travers l'Initiative Conjointe UE-OIM pour la Protection et la Réintégration des Migrants (UE-OIM IC) en fonction de leurs besoins, compétences et aspirations. Cela comprend l'assistance médicale, le soutien psychologique, l'éducation et la formation professionnelle, l’accompagnement pour trouver un logement et autres besoins de base, ainsi que la mise en place d’activités génératrices de revenus pour assurer une réintégration durable dans les communautés d’origine.
Ce Vol Spécifique de Retour Volontaire (VSRV) a eu lieu grâce aux contributions financières de plusieurs bailleurs de fonds à savoir: (1) L’union Européenne, par le biais de l'Initiative Conjointe UE-OIM pour la Protection et la réintégration des Migrants, qui permet aux migrants le retour volontaire vers leurs pays d’origine dans des conditions sûres et dignes ; (2) Programme des Services de Protection pour les migrants vulnérables et bloqués en Afrique du Nord et en Transit en Afrique du Nord (PROTECT, Phase II) financé par le Royaume des Pays-Bas ; et (3) Programme de Sécurité, de Soutien et des Solutions au long de la route de la Méditerranée Centrale (Phase II) soutenu par le Département International du Développent (DFID) du Royaume-Uni.